mardi 2 septembre 2014

CROATIE - SLOVENIE (1ère partie)


Le départ pour la Croatie, à Pula, est prévu le 30 août à 15h45 à Beauvais, par Ryanair.
Il nous a fallu 2 bonnes journées pour lister, répartir et peser le contenu de nos sacoches :
-  les sacoches qui vont en soute : 2x2 réunies avec du scélofrais = 15kg x2)
-  celles qui vont en cabine (2x8 kg)
-  les cartons  vélos max.30kg  : vélos 20kg + carton2,3 kg + 7kg divers
soute

cabine
En prenant en plus, les précautions d'usage dictées par toutes les compagnies aériennes ... bref, un vrai casse-tête !
Pour éviter de nouveaux calculs, j'ai  noté scrupuleusement la répartition de chaque sacoche.
Les cartons sont constitués sur le parking de l'aéroport avec l'aide de Germain.


Tout est OK pour l'enregistrement. Le préposé, qui est fort sympathique, nous fait oublier l'aspect impersonnel de l'aérogare (c'est du low-cost !).
Une fois les vélos disparus de notre vue, on se rend compte qu'on a oublié de dégonfler les pneus ! au fur et à mesure de notre décollage, j'avoue avoir craint d'entendre 4 explosions successives et d'entendre le pilote nous annoncer un atterrissage en catastrophe... un cauchemar vite oublié dès l'altitude de croisière atteinte !!!
Le vol se passe très bien et l'arrivée à Pula superbe au-dessus de l'archipel des Brijuni , ancienne résidence de Tito.

A présent, nous devons reconstituer les vélos (roues avant, pédales, guidon, compléter les sacoches etc...) car nous avons 13kms à parcourir pour atteindre notre camping au cap Stoja. Il fait un temps splendide 28° à 18H. 

Le trajet repéré sur google est facile puisqu'il suffit de longer le port de Pula jusqu'à la pointe de Stoja. Juste le temps d'admirer notre premier coucher de soleil sur l'Adriatique avant de planter la tente. On se promet un bon bain dès demain matin. En attendant, en-cas au restau de coin puis coucher pour récupérer de cette longue journée bien fatigante.

Mais c'était sans compter sur la "techno" qui rythme la vie nocturne des touristes allemands pour la plupart !
Conclusion, on réussit à s'endormir vers 5h du matin ! ça commence bien...
Au lever, on décide de ne pas passer une 2ème nuit ici comme prévu. Mais avant le départ, nous plongeons dans une mer superbe et bien tiède comme on l'aime (chaussons plastiques indispensables).
C'est décidé, nous allons explorer le cap de Rt Kamenjak, "vanté" par tous les guides, après une petit tour de la cité romaine de Pula.


L'entrée du parc au bout de la péninsule de Prementura est payante pour les véhicules et il sont nombreux en ce dimanche ensoleillé à nous doubler dans un nuage de poussière blanche, puisque la route n'est pas asphaltée. C'est un chemin caillouteux et chaotique !
La pointe est décevante car envahie par les véhicules en tout genre jusqu'au plus près de la falaise ! 
On fait payer les visiteurs pour aller polluer et détériorer un site aussi magnifique !
En rebroussant  chemin, on trouve une jolie baie calme et propice à la baignade. Charmés par les lieux, on repère un endroit idéal dans la pinède pour bivouaquer cette nuit et on attend que les quelques bateaux ancrés partent,  ainsi que les promeneurs du dimanche.

Au soleil couchant, nous sommes seuls et bien installés, prêts à passer une nuit calme au  creux de  la baie de Portic.
Extinction des feux à 21h... et ???  il n'a pas fallu une 1/2 heure pour que tout s"illumine dans la tente !
Eh oui, c'est bien notre veine, un orage monstrueux avec éclair toutes les secondes et grondements incessants s'abat sur nous. Au début, pas trop de pluie, juste du bruit et de la lumière !!! puis, des trombes d'eau accompagnées de sacrées rafales.
On ne désespère pas et on se dit que ça va bien s'arrêter... que nenni ! après une courte pause à minuit, juste le temps de sortir aux toilettes, de voir le paysage, de renforcer les tendeurs et de vérifier les vélos et ça repart de plus belle en plus violent !
La mer se déchaîne, la tente se gonfle et remue dans tous les sens et toujours le spectacle des Fêtes de Nuit à Postic !
A Versailles, c'est payant, ici c'est gratuit !
On se dit que tout compte fait, on aime bien la techno !!!!!!!!!!!!!!!!!!
On réussit à somnoler à l'aube quand l'orage s'éloigne enfin, il était temps ! Mais le vent et la pluie ont redoublé de violence. C'est une véritable tempête ! pour une fois, on n'a pas consulté la météo faute de wifi la veille.
Impossible de sortir et aucune amélioration en vue. Malgré tout, il faut agir si on ne veut pas passer une autre nuit ici.

On met en place une organisation bien huilée pour plier le camp  :
Pendant que je range les couchages et boucle les sacoches, Michel embarque les vélos pour les positionner à l'entrée du sentier carrossable. Puis, il transporte les sacoches 3 par 3. A la fin, il n'y a plus qu'à fourrer la tente trempée au fond de son sac ! tout ça  en plein vent et sous des tonnes d'eau !

Nous voilà équipés pour affronter les éléments, mais par bonheur, le vent nous est favorable !!! 
enfin du positif ! 
Le village de Prementura n'est pas bien loin et on apprécie la pause dans cette pizzeria bien agréable. 
Voilà une aventure dont on se serait bien passé ! on ne l'oubliera pas...
L'après-midi, le temps s'améliore nettement mais après cette épreuve, on décide de passer une nuit à Pula au sec. Nous sommes logés chez Aleksandar, à l'hostal Sonja, en plein centre ville. Excellente adresse à prix raisonnable, fournie par l'auberge de jeunesse Pipistrelo, au complet. 

Après 2 jours à Pula, nous prenons la route côtière jusqu'à Rovinj. La mer est proche mais pas toujours visible. Le soleil est timide mais la température très agréable pour nous mettre en jambes et parcourir 50kms avec des tronçons non asphaltés
A 14h, nous découvrons  Rovinj, un superbe petit port blotti sur une péninsule ovoïde et dominée par l'église Ste Euphémie. Nous parcourons les ruelles étroites, le vélo à la main. L'endroit est très touristique. Nous passons la nuit au camping Porton Biondi, près d'une petite plage où nous prenons le bain du soir.






La côte est certes très belle mais beaucoup trop fréquentée à notre goût, aussi, nous décidons de rejoindre la Slovénie en traversant l'Istrie. 
Pendant 25kms, nous montons sans relâche au milieu d'une circulation intense. Pas étonnant, puisque deux autoroutes se croisent dans le secteur. A Zminj, nous trouvons enfin un peu de tranquillité et à 15h, nous arrivons au centre de l'Istrie à Pazin, célèbre pour son gouffre qui inspira Jules Verne, et son château médiéval.

château de Pazin
Pas de camping à Pazin, nous passons la nuit dans la chambre d'hôte de Laura. 
Vendredi, nous quittons Pazin à 10H  pour une étape splendide au cœur de l'Istrie. La campagne est préservée et ponctuée de jolies villages médiévaux perchés. C'est une succession de collines qui ne ménage pas nos mollets, mais nos efforts sont amplement récompensés. 
Après un pic-nique panoramique au sommet de Buzet, capitale de la truffe blanche, nous reprenons la route pour les 20 derniers kms croates. 
Draguc

pic-nique à Buzet
La Slovénie nous accueille sous un soleil ardent, ce qui rend les côtes un peu plus ardues.
clic sur 



La vendeuse de figues ("figes" en slovène) sur le bord de la route, nous indique un camping à Osp. Quel joli nom pour ce petit village blotti au pied d'une falaise prisée des grimpeurs.
Le camping est minuscule, parfait pour nous !


Samedi, nous partons à 10h sous un ciel nuageux. Il nous faudra plus de 2h pour nous extraire de ce petit trou coincé contre la frontière italienne et au pied d'un gigantesque viaduc autoroutier tout neuf.
Les côtes sont terribles pour atteindre le sommet du massif qui domine le golfe de Trieste, avec une dernière vue de l'Adriatique. 


A 14h nous arrivons près du site des grottes de Skocjan. C'est un immense réseau de grottes karstiques, spectaculaires, de 5,8 kms et 250 m de profondeur que nous avons visité  pendant 3H !
Le site est classé au patrimoine de l'humanité. 

Il est interdit de prendre des photos de l'intérieur des grottes. 
Après cette visite, impossible de reprendre la route. Nous plantons la tente en plein champ dans un petit camping au bord de la rivière.
Nous rencontrons un couple d'allemands qui voyage depuis 25 ans sur de drôles de bécanes ! En effet, le vélo est équipé de garde-boue en cuir !!! d'une sacoche de guidon également en cuir avec de multiples poches cousues main. Bref un vélo super personnalisé !

En ce dimanche ensoleillé, nous découvrons une campagne préservée, des forêts de pins, de jolis villages et leurs clochers rouges. Les routes sinueuses de cette belle région attirent des hordes de motards qui nous croisent et nous doublent dans un vacarme assez pénible. Comme dans tous les pays européens, ils sortent en bande dès le week-end venu ! 
Dès lundi, nous trouverons un peu de tranquillité sur les petites routes slovènes.
Après 44kms et des dénivelés importants, nous atteignons un joli camping boisé au-dessus de Postojna. Par chance, il y a une piscine, et dès la tente montée, nous prenons un bain très très frais mais tellement bon !
Le panneau qui ne donne pas envie de faire du camping sauvage !

camping Pivka Jama
Le coin est tellement agréable que nous décidons d'y rester une journée. Il fait un temps de rêve même si les nuits sont fraîches car nous sommes à 600m d'altitude.
Pour cette journée de repos, nous partons à vélo allégé visiter le château de Predjama à 10kms d'ici.
Château de Predjama, enchâssé dans la falaise de 123 m de haut.
Pour connaître l'histoire étonnante de ce château, cliquez sur le lien suivant :
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Predjama

vue du château

Mardi 9 septembre,
Nous reprenons la route sous un magnifique soleil vers Idrija. Nous traversons la petite ville de Postojna, célèbre pour son réseau de grottes karstiques, l'un des plus grands au monde et l'un des sites les plus visités de Slovénie. Nous avons déjà visité celles de Skodjan , équivalentes.
centre de Postojna
Cette étape est la plus agréable depuis notre départ : le paysage est splendide et nous traversons de jolis villages fleuris et coquets. Les maisons sont toutes peintes de couleurs différentes très personnalisées.
Le relief est assez doux et nous avons tout le loisir d'admirer les alentours et de faire des pauses photos. On se régale de figues et pommes, nombreuses dans la région.



énormes figues


Nous atteignons Idrija à 15h et on apprend à l'office du tourisme qu'il n'y a pas de camping mais que 16 kms plus loin, nous pourrons camper dans une ferme auberge. Dommage pour Idrija qui est une très jolie petite ville célèbre pour ses mines de mercure , sa dentelle et ses "zlikrofi" (raviolis épicés farcis de pommes de terre et d'oignons). 


Pendant ces derniers kms, nous longeons la magnifique rivière Idrijca jusqu'à Straza. 



La ferme auberge Zelinc est très jolie et typique. Nous installons la tente près du potager face à la piscine qui malheureusement n'est pas en service ! 
elles nous regardent nous installer !

Le repas du soir est excellent; on refait le plein d'énergie car le relief  du lendemain s'annonce plus difficile...et le temps plus maussade malheureusement.
 

Mercredi 10 septembre,
Comme prévu, on plie la tente trempée et nous quittons la ferme auberge après un petit-déjeuner fabuleusement copieux ! c'est la tradition slovène (salé + sucré) . Le pain est délicieux, souvent complet qui se conserve bien.
On achète un petit-en-cas au village de Cerkno, pas trop pour ne pas nous charger car ça va grimper fort.
La pluie cesse, mais nous,  nous ne cessons de grimper, grimper. Le dénivelé est terrible et je pose souvent  pied à terre, en nage malgré la fraîcheur de l'air. 

Vers 14h, on est KO et une belle averse nous oblige à chercher un abri. Par chance, il y a une maisonnette isolée habitée par un homme seul. Il nous invite à rentrer dans sa maison mais nous préférons rester sous un bel abri du jardin où se dresse une grande table et 2 bancs. 

On y grignote notre repas et le gentil slovène nous propose un café expresso ! d'accord ! il arrive avec un vrai café turc, costaud mais ça requinque. On échange avec des gestes et c'est parfois risible de nous voir gesticuler pour se faire comprendre !!!
Quelques montées plus haut, à la croisée de 3 chemins, on hésite ...et heureusement un jeune slovène qui passe en voiture, nous annonce que nous nous  sommes plantés !!!
Il nous faut faire demi tour et repasser devant la maison de notre hôte !!! la honte ...
Nous sommes sur la 912 qui est toute neuve (l'Europe) et très roulante. On se défoule pendant 5 ou 6 kms. C'est moins drôle quand il faut la quitter pour nous diriger vers Sorica où on trouvera un hébergement. Le pourcentage de 16% m'achève et je compte chaque coup de pédale pour me donner du courage. Je m'arrête tous les 100 coups !!! Michel m'attend et me pousse parfois, une aide bienvenue !
Par comble de malheur, nous devons rouler sur 800 m de route empierrée pour cause de travaux, ensuite c'est la pluie qui nous avait à peu près épargnés, se met à tomber dru.
A 18h, nous arrivons enfin à Sorica plongé dans la grisaille. Mais quel accueil à l'auberge Macesen !
Anna est très sympa et nous installe dans une des nouvelles chambres de l'auberge qui est en pleine rénovation. Elle comptera 30 chambres à la fin des travaux. 
Après une douche réparatrice, nous descendons boire une pivo bien méritée et dîner copieusement.
malo pivo (30cl) et veliko pivo (50cl)
les soupes
viandes garnies et super salade

Jeudi 11 septembre,
Petit-déjeuner gargantuesque ! nous sommes prêts à grimper au col (1277m)!!! mais c'est sans compter sur une averse violente et un vent de face terrible qui nous obligent à renoncer.
On ne va pas se faire du mal pour le plaisir !!!
Décision est prise : nous resterons passer la journée et la nuit ici. On est tellement bien. Nous verrons bien demain. 
Le patron nous réconforte en nous promettant de nous transporter à Bohinj si le mauvais  temps persiste.
L'après-midi, c'est Miro Kacar, qui nous fait visiter le musée consacré au peintre impressionniste natif du village, Ivan Grohar (1867-1911)
Ivan Grohar

une copie du Semeur (réalisée par notre guide), la peinture la plus célèbre de Grohar.
Miro a créé il y a 20 ans, dans la maison natale du peintre, une école de dessin et de musique, où tous les jours, les enfants viennent de toute la Slovénie pour suivre son enseignement. D'ailleurs, nous n'y coupons pas et il nous invite à pratiquer un trio musical : Michel à la batterie, moi une sorte de xylophone et Miro à l'accordéon. C'est trop drôle !
Il y a au sous-sol un joli petit musée artisanal.
Miro nous montre les skis d'une championne de ski dans les années 60.
le village dans la brume du soir


Le matin, pas de pluie, nous sommes fin prêts à "avaler" ce col ! le petit-déjeuner bien complet va nous y aider.
un cappuccino pour commencer !
Il y a 5 ou 6 kms de grimpette en lacets avec un pourcentage de 10-12% environ. Nous nous éloignons doucement de Sorica et sa vallée verdoyante.

quelle satisfaction au sommet du col !
Après le col à 1277m, nous nous couvrons car c'est une descente de 10 kms vers Bohinjska Bistrica  qui nous attend.

C'est toujours une agréable sensation de dévaler les pentes sinueuses  sur nos montures.
Nous découvrons le premier lac des Alpes Juliennes, le plus nature, le lac de Bohinj. C'est le royaume de la pêche à la mouche. Les restaurants proposent tous des truites à leur menu.



Nous nous installons dans le très beau camping Danica sous un ciel menaçant. Par précaution, on choisit de planter la tente près d'un bungalow inoccupé mais qui offre une superbe terrasse.
Bon choix car dès 20h, la pluie se met à tomber sans discontinuer jusqu'au matin...



notre base de repli au matin !
Après avoir replié la tente trempée (2kgs en plus pour Michel !), nous allons découvrir le lac de Bled, le plus célèbre mais aussi le plus fréquenté des touristes du monde entier.
Nous aurions préféré l'admirer sous un beau soleil...




Pour atteindre Ljubljana, nous prenons notre temps pour profiter des collines verdoyantes et des jolies bourgades.


façades à Radovljica
musée de l'apiculture

L'abeille carnolienne ou "carnica" réputée et exportée de part le monde depuis le XIXème siècle.


la basilique de Brezje, lieu de pélerinage 


Nous faisons étape à Kranj, chez Bozo et Breda, des cyclistes membres Warmshowers, qui acceptent gentiment de nous accueillir pour une nuit. Nous passons une soirée délicieuse autour d'un bon vin slovène. Ils sont tous deux de fins connaisseurs !

Le lendemain, Bozo fait un bout de chemin avec nous jusqu'à Skofja Loka, une des plus anciennes villes de Slovénie. Le soleil est de retour, enfin !



Nous quittons Bozo pour continuer vers Ljubljana.
C'est dans un petit studio plein-pied du quartier de Krakovo que nous avons posé nos sacoches pour 3 nuits. Le temps de visiter Ljubljana, cette jolie capitale, toute petite. Elle ne compte que 270.000 hab. et privilégie les transports en commun et bien sûr le vélo. Aucune difficulté pour rentrer dans la ville jusqu'au quartier historique : pistes cyclables de chaque côté des routes, bien balisées et protégées.
Le centre est entièrement piétonnier et cyclable dans une parfaite cohabitation. C'est un vrai bonheur de flâner à pied ou de rouler en admirant les façades colorées des maisons.





friture de poissons au marché

la saucisse, incontournable en Slovénie

de beaux champignons pour l'omelette du soir




le théâtre

Moderna galerija

le parc Tivoli


Le vélo est roi à Ljubljana






La sortie de Ljubljana est aussi facile que l'entrée, les pistes cyclables sont totalement protégées. Tout va bien sur cette route sinueuse et facile. Mais,  une bonne dizaine de kms avant Krka, la route est sans doute en travaux et rien ne le signale (c'est souvent le cas en Slovénie). En tous cas, le bitume est inexistant et nous roulons sur une piste sablonneuse  et collante en faux-plat de surcroît ! pas marrant !
Pour picniquer, on s'aventure sur une petite route qui mène au bord de la Krka, paraît-il. Mais c'est un cul de sac sans rivière...tant pis, nous déjeunons au centre du hameau sur une table abritée. Un villageois qui taille sa vigne en tonnelle nous offre 2 belles grappes de raisin pour notre dessert.
Nous traversons une belle vallée dont les pentes exposées plein sud sont plantées de vignes bien alignées avec de jolis chalets.



Nous arrivons à Dolenjske Toplice, ville thermale réputée. C'est le jeune Christian qui nous accompagne jusqu'au petit camping du village en bord de rivière. Il n'y a que 2 campingcaristes, c'est très calme ! Nous nous offrons 2 heures de bain chaud 32° dans la superbe piscine inter et extérieure du centre thermal.

Quelle détente ! nous sommes pratiquement seuls dans la piscine splendide sous un ciel étoilé.

19 septembre - dernière étape slovène.
 

Petit déjeuner au bord de la rivière et en route pour retrouver la Croatie.
Vallées vinicoles et forêts se succèdent. Les maisons sont toujours aussi coquettes et peintes harmonieusement comme dans tout le pays.


Comme dans toute la Slovénie, chacun s'active pour couper, scier et ranger le bois pour l'hiver. Les granges et les murs des maisons sont tapissés de rangées de bois impressionnantes.



petite ville frontière sur la rivière Kolpa
Après 49 kms de grimpette, nous plantons la tente dans le camping de Vinica, village frontière de Slovénie. 
Le bloc sanitaire est très original : maçonnerie colorée encastrant du bois flotté et des poutres tordues. Après avoir planté la tente, on s'aperçoit qu'il y avait des chambres-cabines rigolotes à louer bon marché !

 
Notre repas de spaghettis est vite englouti juste avant la pluie...encore ! 
Nuit humide, matin humide ... nous emballons encore la tente trempée (c'est une habitude maintenant !). 
Au moment de prendre notre petit-déjeuner, l'orage reprend de plus belle et le départ est compromis. Nous mangeons sous la tonnelle du camping confortablement installés dans des fauteuils puis, on en profite pour écrire des mails et stocker nos photos.
A 12h, ça se calme et nous quittons la Slovénie sous un ciel un peu tourmenté.

la suite est à lire dans l'article suivant : 
"à nouveau en Croatie..."