dimanche 6 mars 2016

Un petit tour en SICILE !

Nous y voilà ! Après un vol sans histoire...sur Vueling la compagnie low cost d'Iberia.
Le plus dur c'est la logistique avant le départ : répartir le contenu de nos sacoches dans 2 sacs géants (à  la maison) et mettre les vélos en carton après avoir ôté  les pédales , dégonflé les pneus, tourné  le guidon et enlevé  la roue avant (tout ça dans le hall d'Orly).
A l'arrivée à  l'aéroport de Palerme, on détricote les colis pour remettre les vélos en service. Heureusement, Daniela, qui nous loge une nuit dans Airbnb, est là prête à embarquer dans sa voiture les 2 cartons  repliés ainsi que les 2 gros sacs de 14 et 18 kgs + les 2 sacoches que nous avions en cabine. Un vrai déménagement.  Les passagers  de l'aérogare étudient  tous nos faits et gestes !
Super sympa Daniela !  Nous suivons sa voiture pendant 3 kms jusqu'à  sa maison. Ouf ! Une bonne bière  et Bonjour la Sicile ! Nous allons passer  4 semaines à  parcourir les petites routes de la grande île.
                                   Chez Daniela,  à 2 pas des pistes !
derrière, il y a Palerme !
Petite étape pour rejoindre Palerme, 30 kms sur une petite route qui longe longtemps l'autoroute. Revêtement en mauvais état et détritus sur les bas-côtés...Quand nous devons nous rabattre sur la nationale à cause de travaux, la circulation est beaucoup plus chaotique et même anarchique. L'arrivée à Palerme ne fait que confirmer nos observations. "Chacun fait c'qui lui plaît", pourrait-on dire : clignotant inexistant, main bloquée sur le klaxon, stationnement anarchique, sur le trottoir ou en double et triple file, échappement polluant (pandas et puntos auraient besoin d'un sérieux contrôle technique), déboîtement intempestif, stop non respecté etc, etc...
Il va falloir jouer fin tout au long de notre périple !
Mais en attendant, nous allons profiter des trésors de cette ville.
la fontaine de Pretoria



Quattro Canti
 
la cathédrale
 
l'autel d'argent de la chapelle Ste Rosalie, patronne de Palerme
Porta Nuova

Villa Bonanno
Palais des Normands



Capella Palatina






la Cathédrale de MONREALE


son cloître sous l'orage




C'est sous un ciel menaçant et pas plus de 11°, que nous prenons la route vers l'est. Contrairement à nos prévisions, nous tournerons dans le sens des aiguilles d'une montre, une fois n'est pas coutume !
La sortie de Palerme est pénible. Beaucoup de circulation sur la SS113 qui longe la côte. Un bord de mer non aménagé et sale sur plusieurs kms. les poubelles dégueulent et les détritus volent à tout va. De plus, la route est en mauvais état...on commence à regretter les routes espagnoles !
Au niveau de Ficarazzelli, nous quittons la SS113 pour contourner le cap du Mongerbino. Malheureusement, la côte est souvent inaccessible car privatisée par des villas sécurisées. Peu de passage pour admirer la mer. Le vent se renforce, ça devient désagréable.



Nous n'atteindrons pas Cefalu ce soir. Nous trouvons un peu de réconfort à Termini devant un bon plat de spaghettis aux fruits de mer !
Le lendemain, nous sommes un peu découragés : le ciel est bas, gris ...et il fait très frais ! pas de pluie pour le moment. Nous traversons un immense site industriel d'où débouchent de nombreux camions. a notre droite se détache le massif de Madonie enneigé. Quand je pense qu'on avait projeté d'y faire un tour avant Cefalu !!!

Cefalu, une jolie cité nichée contre sa falaise




Ce matin, c'en est trop ! il pleut et j'ai un lumbago...
Pourtant, la nuit a été excellente dans la petite pension du centre ville.
Nous décidons de prendre un train pour Messine. Les vélos prennent place dans le wagon dédié (pour 2 vélos seulement !) et nous, nous devons nous contenter de strapontins...car le train est bondé ! C'est vendredi, le retour des lycéens chez eux pour le week.end.
Les conditions météos ne nous incitent pas à séjourner à Messine. Nous longeons le détroit du même nom. En face, la pointe de la botte italienne  se détache sous un ciel menaçant.

en face, Reggio de Calabre
Les commerces ambulants se succèdent à la périphérie des villes. Ici des oranges délicieuses et du fenouil ...on y vend aussi de petits artichauts.

grande discussion avec un ancien cycliste
Nous arrivons chez Dino, jardinier et éleveur de lapins à ses heures...
enfin un peu de soleil dans ce jardin extraordinaire !


rencontre du 1er cyclo-voyageur :
Stéphane, un Suisse qui remonte chez lui
Après une montée spectaculaire sur une route en lacets, nous arrivons à Taormina, une jolie cité médiévale perchée sur son rocher. 
Très tendance au vu des magasins de la rue principale ! genre rue Montaigne à Paris !




la sortie de l'auberge est souvent une épreuve matinale !
Nous apercevrons l'Etna sans pouvoir l'approcher. Les excursions sont suspendues à cause du mauvais temps.
l'ETNA

nous allons longer  cette côte au pied de l'Etna jusqu'à Catane

Nous entrons à Catane...sous l'orage ! Pas le temps de s'équiper !
Le "B&B Globe Trotter", où nous logeons pour 2 jours,  se trouve tout près de la Piazza del Duomo et du marché aux poissons.





Piazza del Duomo

U Liotru : la fontaine de l'Eléphant
Via Etnea
 avenue très animée, recouverte de dalles taillées dans la lave.






Castello Ursino

belle expo M.Chagall

dicton populaire :
"Lorsque le volcan éternue, Catane tremble"
Nous avons pris beaucoup de plaisir à déambuler dans les rues de Catane, à visiter son centre historique et à rêvasser devant un café sur la Piazza del Duomo.
Le temps est plus doux...normal, Catane est l'une des villes les plus chaudes d'Europe, jusqu'à 50° au plus fort de l'été !!!! 
On n'en demande pas tant !
Pas de difficultés pour sortir de la ville, suivre la mer vers le sud. 
La SS114 rectiligne est très fréquentée et dangereuse...et les bas-côtés sont répugnants de saleté. 
Mais impossible d'accéder au bord de mer car pendant des dizaines de kms, la côte est investie par des complexes touristiques : Lido Catania, Lido Europa, Lido America, etc...
Heureusement, un peu avant Augusta, nous trouvons un peu de réconfort dans une station Esso (eh oui !). Un accueil génial, de délicieux feuilletés aux épinards dégustés sur la terrasse et un charmant automobiliste* qui nous offre 3 oranges sanguines de sa propriété !
* le sosie de Patrick Cohen !
Nous continuons notre route sur la SP114, plus près de la côte. Ce n'est pas beaucoup mieux car nous traversons sur plus de 10 kms, une zone industrielle , usines, raffineries, dépôts en tout genre...bref, c'est moche.
Après 65kms de pédalage, nous entrons enfin dans Syracuse, tant espérée. Nous devons traverser toute la ville du nord au sud car nous voulons aller dans l'île d'Ortygie où nous avons repéré un B&B.
Et bien sûr, comme d'habitude, nous essuyons un orage monstrueux. Nous nous abritons sous un porche pour enfiler nos Goretex et nous voilà à la recherche de notre hébergement. Le B&B Aretusa se trouve dans  une toute petite ruelle, presqu'à la pointe d'Ortygie.  L'accueil est fantastique. Un joli petit studio où on loge les vélos très facilement ! 
Dehors, c'est le déluge ...bien contents d'être à l'abri.



Le lendemain quelle chance ! il fait soleil et nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse. Nous allons profiter de cette belle journée pour parcourir...à vélo et un peu à pied Ortygie et Neapolis.



El Duomo

la Chiesa Santa Lucia où on peut admirer une toile du Caravage (l'Enterrement de Sainte Lucie)...malheureusement, nous avons trouvé porte close !



Après un tour au mercato de Syracuse, nous prenons une jolie piste longeant la côte et ponctuée d’œuvres contemporaines.






???


le bouquet final à Syracuse
Après le lumbago, c'est une rhino qui nous atteint tous les deux. Un passage à la pharmacie et nous voilà repartis vers le sud.
Nous traversons des plantations de citrons, ce qui nous permet de faire une cure de vitamine C ! 
Nous faisons une pause à Avila, une petite ville "proprette", eh oui, ça mérite d'être souligné ! De la terrasse du café, nous nous amusons à observer les automobilistes : à peine 10% mettent la ceinture de sécurité et parfois, des enfants sont sur les genoux du passager avant et cela, toujours sans ceinture !
Nous arrivons à Noto au milieu de l'après-midi et il nous faut grimper au sommet de la ville pour atteindre l'AJ repérée sur le Routard. En attendant l'ouverture pourtant affichée à 15h30, nous allons boire un chocolat chaud...ou plutôt une crème au chocolat très épaisse. Notre chambre donne sur le dôme del Duomo. 
Noto , une jolie ville-musée, majestueuse.



la Cathédrale San Nicolo (duomo) est massive au-dessus son escalier monumental




le corso Vittorio Emmanuel
C'est par un samedi ...enfin ensoleillé, que nous quittons Noto en descente ! pour atteindre la Méditerranée à Pozzallo. Une jolie piste sur le bord des dunes nous mène jusqu'à Sampierri puis après Cava d'Aliga, nous terminons l'étape à Donnalucata.
Dimanche, malgré le soleil printanier, nous n'apprécions pas la route littorale : la station chic de Ragusa, après la messe;
puis, pendant près de 50kms nous traversons des hectares de serres, comme dans la région d'Alméria en Andalousie. Du plastique à perte de vue pour couvrir tomates et aubergines ! Quelques palmiers donnent un peu d'ombre aux logements précaires des maghrébins ou africains, les travailleurs habituels de cette agriculture. Paysage déprimant !

Heureusement, le dimanche nous épargne les camions, tracteurs et autres véhicules à moteur ! seuls quelques promeneurs en scooter, Italie oblige !

Nous arrivons à Gela et nous nous dirigeons directement vers la gare pour essayer d'avancer plus vite jusqu'à Agrigente. Non, pas de train car c'est dimanche !!!
A l'hôtel Sol en bord de mer, nous trouvons un peu de réconfort grâce à un accueil souriant et sympathique.
Lundi matin, le roi, la reine...pour la première fois ont mis leur short (!) car il fait déjà 23° au départ de l'hôtel. L'étape s'annonce belle, champs tombants dans la mer azur, coquelicots et bonne odeur d'herbe... route douce. Malheureusement, quelques 10kms plus loin, le plastique maudit réapparaît. Pas une vallée, pas un flanc de colline, un bord de côte qui ne soit couvert de plastique ! 





Après un picnique sommaire au pied d'une chapelle en ruine, nous repartons comme à notre habitude avec notre sac de déchets sur le porte-bagages en quête d'une poubelle. Pas question de laisser le moindre bout de kleenex derrière nous...une question de principe ! mais le plus difficile c'est de trouver la poubelle en question ! Evidemment, les déchets sont sur les bas-côtés !
Le vent se lève et par chance dans notre dos. Mais c'est un vent d'est assez fort, et plutôt dangereux sur cette nationale SS115 assez fréquentée. Après 60 kms au sommet d'une côte, nous remarquons un B&B au bout d'un chemin. On tente le coup alors que nous n'avons plus de liquide sur nous, seulement la CB ! et pas de village ni commerces alentour.
C'est bon, le propriétaire accepte la CB et aussi de baisser son tarif avec la colazione. Sa femme très sympa elle aussi, nous fait la surprise de nous offrir un dîner : 2 énormes assiettes de lasagnes, des fruits et une bouteille de vin !!! génial. 
Aujoud'hui, tristesse en apprenant l'attentat qui a frappé Bruxelles.
Nous sommes aux portes d'Agrigente, mais nous ne grimperons pas dans la ville. Nous partons visiter la vallée des Temples. Nos vélos sont attachés à l'entrée du site.
Le site s'étale sur une crête de 2 kms et nous nous retrouvons au V et VIème siècle avant J.C.. Des temples grecs se dressent fièrement sur cet éperon rocheux planté d'oliviers et d'amandiers. Peu de touristes, une chaleur douce 23°, c'est très agréable de déambuler au milieu de ces splendeurs.


le Temple de la Concorde


 
le temple d'Héra

le géant couché

le temple des Dioscures (ou de Castor et Pollux)


nécropoles paléochrétiennes
Nous quittons le site à 15H. alors que le ciel menace. Notre route nous mène jusqu'aux célèbres falaises de Turchi. C'est un site unique, roches blanches comme en Capadocce.

Nous dormons à Realmonte alors que la tempête se déchaîne ! 
Le lendemain, nous ne ferons pas plus de 10 kms...impossible d'avancer à cause d'un vent de face ou tournoyant à nous renverser. La pluie est plus supportable mais aujourd'hui, on a les deux !
On se réfugie dans une station balnéaire...complètement déserte et terriblement triste. Malgré tout, un hôtel est ouvert et à 12h nous nous mettons à l'abri. Sieste, lecture et internet occuperont cette nouvelle journée automnale !
Décidément, ce voyage nous aura donné quelques soucis ! Ne jamais choisir Mars pour rouler en Sicile !
Ce matin, on y croit. Le vent semble avoir faibli un peu et la pluie est moins violente. Nous nous équipons comme pour la Norvège et prenons une ancienne route peu fréquentée. On essuie quelques giboulées bien désagréables. Malheureusement, au niveau de Montallegro,  on retrouve la maudite SS115, sans la moindre bande cyclable ! il faut sans arrêt avoir l’œil sur le rétro pour anticiper la vitesse de certains véhicules. C'est un peu stressant et fatigant. 
Il est 13H30 quand nous arrivons à Sciacca. Face à la mer, nous déjeunons tranquillement : délicieux paninis, frites et beignets de farine de pois chiches, le tout arrosé d'une bonne bière. On a bien le droit à un peu de douceur après cette épreuve ! 
Requinqués, on décide de pousser jusqu'à Sélinunte. Nous empruntons la SP79, une route très calme à 2kms de la côte qui traverse une jolie région  agricole (vigne, oliviers...mais pas de serres !). La pluie a cessé mais il ne fait pas bien chaud.
Après 84 kms de pédalage, nous arrivons à Sélinunte.
Le B&B "Il Pescadore" est très sympa. On peut y cuisiner et là on en profite pour se faire une belle plâtrée de spaghettis.
Le lendemain, magnifique journée en perspective ; le ciel est bleu, le soleil est enfin revenu !
La visite du Parc Archéologique de Sélinunte, les restes d'une cité grecque en bord de mer, se déroule dans d'excellentes conditions. Les pierres sont plus photogéniques sous un ciel d'azur !





fiat façon "céramique"
A la mi-journée, nous reprenons la route avec un vent de face en direction de Ribera. Mais il y a décidément trop de circulation sur cette SS115. 
Nous la quittons pour la modeste SP56, beaucoup plus agréable. 
Mais la grosse étape d'hier se fait sentir et c'est de plus en plus dur. Quelques emplettes à Campobello di Mazara, où le marchand de fruits nous offre 2 oranges et 2 mandarines ! Ils sont vraiment sympas ces siciliens ! 
Nous casse-croûtons sur le port de Mazara del Vallo...mais nous n'irons pas plus loin aujourd'hui. 
Nous dénichons un hôtel très confortable face à la mer : repos sur la terrasse au soleil, lessive et bon repas. 
la cathédrale du XIème siècle
Après un excellent et copieux petit-déjeuner, nous avons du mal à quitter autant de confort. Les drapeaux à la façade de l'hôtel sont carrément à l'horizontale ! et d'ouest en est de surcroît ! pas très bon pour nous qui partons vers l'ouest...

En effet, à la sortie de la ville, une grosse averse nous surprend et nous oblige à remettre tout l'équipement étanche...ça ne finira donc jamais ! par chance, le vent, lui, est tombé. 
Sur une bicyclette, la pluie est nettement plus supportable  que le vent !
En tous cas, on la supporte pendant les 25 kms qui nous séparent de Marsala. La SS115 est rectiligne et plate. Nous roulons la pluie dans les yeux à un rythme soutenu, pressés d'en finir. Les faubourgs de Marsala ne sont guère engageants et nous semblent longs à traverser. La pluie cesse et le soleil réapparaît quand nous arrivons à 12H30 au Cabo Boeo, la pointe la plus occidentale de la Sicile. Face aux îles Egades, nous nous régalons d'un risotto aux herbes bien crémeux.

Les îles Egades, mais oui bien sûr ! on a loupé les Eoliennes pour cause de tempête, on pourrait peut-être faire un tour aux Egades !
Nous renonçons à la visite de Marsala et continuons jusqu'à Trapani en longeant la côte au maximum, en traînant dans les  salines et en prenant des photos de moulins. Le temps s'arrange et rend la balade plus agréable.

La péninsule de TRAPANI (la Faucille) pointe le bout de son doigt vers les îles Egades. On se dirige tout droit à l'embarcadère mais l'aéroglisseur ne prend pas les vélos. Le prochain ferry part demain matin à 9H. Nous y serons.
En attendant, nous trouvons un AirBnb dans une ruelle du centre historique à deux pas de l'embarcadère.
A 7H, le réveil sonne. Dur dur ! nous qui traînons toujours le matin depuis notre arrivée en Sicile...à cause de la fraîcheur matinale.
Mais quel régal de rouler dans cette ville-musée en ce dimanche matin ! pas un chat dans les rues...pas beaucoup plus au départ du ferry. 



Les vélos calés, nous grimpons nous installer sur le dernier pont. Il fait un temps frais mais ensoleillé. 

La traversée jusqu'à Favignana dure 1H30 car le ferry fait une halte à Levanzo. 
Levanzo
L'archipel des Egades compte 3 îles : Favignana, la plus grande, Levanzo, la plus petite et Marettimo, la plus éloignée.
arrivée à Favignana



"Isola Mia" chez José
Nous prenons pension chez José et Titi pour 2 nuits. 

Nous passons l'après-midi à sillonner l'est de l'île par des petits chemins bordés de murets en pierres sèches. 



Nous découvrons au sud les carrières de tuf, aujourd'hui inexploitées, qui ont fait la prospérité de l'île avec la pêche au thon rouge. 







la place du village

un petit air de Tunisie

Lundi de Pâques, José nous invite spontanément à la grillade qu'il organise avec ses amis musiciens. Ambiance joyeuse !
bonne pêche !
galette de poissons frits

incontournables spaghettis avec saucisses grillées et frites !
canellis à la ricotta


...et ça se termine en musique et en chansons !

Le lendemain, nous partons explorer l'autre aile du papillon (c'est un peu la Guadeloupe), l'ouest de Favignana.



L'île , au relief assez plat, est dominée par le monte Santa Caterina (314m). 
Nous décidons de grimper là-haut en fin d'après-midi, le plus loin possible avec les vélos et ensuite à pied par une sente dallée et bien aménagée. Au sommet, la vue est sympa.





quelques spécimens de vélos îliens ! 


retour de pêche

départ pour Trapani en mode "lent"
en mode "express" !
Trapani
avec en arrière-plan Erice sur le piton rocheux à 751m d'altitude.

Par chance, nous apprenons qu'il est possible d'embarquer nos vélos dans le téléphérique qui nous hisse jusqu'à Erice, un superbe village médiéval.
...facile d'y monter, mais pas vraiment facile d'y rouler !!!
 






Notre voyage prend fin dans 3 jours. Nous nous rapprochons de l'aéroport.
Ce matin, un sirocco de SSE à 30° nous dessèche . Enfin un temps sicilien !



carrières d'un marbre très prisé par les pays arabes (palais et mosquées)

Scopello

Castellamare del Golfo
 Nous faisons une dernière étape dans cette jolie ville toute en pente.


notre AirB&B est au sommet de la ville, il faut pousser !















Palma
78 ans, qui parle très bien français, nous fait visiter sa ville.


Alba, la fille de Palma, nous fait découvrir les Thermes de Segestane.
bain à 38°

Alba et Palma à notre départ, devant la Chiesa San Giuseppe.
merci pour votre accueil !



                             brume maritime pour cette dernière étape
nous arrivons chez Daniela à Cinisi
Nous avons bouclé notre tour de Sicile 935 kms pédalés en 4 semaines ... et quelques intempéries !!! Nous avons beaucoup apprécié la gentillesse et la générosité des Siciliens


4 commentaires:

  1. Bonjour de Villa Rosa dei Venti, nos hôtes Jocelyne et Michel ont commencé leur aventure de sicilienne cyclisme, vous les voir de nouveau lors de leur retour dans un mois environ. Nous sommes heureux d'avoir accueilli deux gens sympathiques, chaleureux et aimables. Je peux seulement vous souhaite une agréable visite de la Sicile et a bientot.

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  2. Bonjour,
    Je suis Guillaume du marché de saint Cyr l'école, on a eu l'occasion de se rencontrer un fois.
    Je suis maintenant partis pour un voyage direction le cap Nord pour l'instant, je vous avais donné mon blog, mais j'ai changé d'adresse, voilà le nouveau: www.croquelaroute.jimdo.com

    Bonne route à vous,
    Guillaume

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  3. Merci. On va te suivre, bonne route !

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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